wilder Wald mit Totholz

La forêt mixte de montagne

Une forêt de montagne est plus qu'un simple rassemblement d'arbres

Un habitat pour la flore et la faune, une protection contre les avalanches et un «poumon vert».

Environ un tiers de la surface du Parc National est recouvert de forêt.

Les forêts de montagne typiques se composent d’épicéas, de mélèzes, d’aroles et de pins de montagne. La situation se présente un peu différemment au Parc National. Autrefois de nombreuses forêts y ont été exploitées et coupées à ras. Aujourd’hui, ce sont des forêts pionnières avec des pins de montagne en dominance, communément désignées comme «les forêts du col de l’Ofen».

Cette forêt alpine, au-dessus de l’Alp la Schera, est formée d’aroles, de pins couchés, de mélèzes et d’épicéas.
L’altitude contient l’expansion de la forêt au Parc National. Les régions qui se trouvent en dessous de la limite des forêts sont presque toutes boisées. Au cours de ces 100 dernières années, l’arrêt de l’exploitation du bois a permis aux forêts de s’étendre dans le Parc National et dans toute la région de l’Engadine/Müstair.

 

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La forêt primaire

Il n’y a plus de véritables forêts primaires au Parc National.

On parle de forêt primaire lorsqu’une forêt n’a pas ou n’a que très peu subi l’influence humaine. L’exploitation intensive du bois durant ces derniers siècles dans la région du Parc National a fortement modifié la nature forestière. À part quelques reliquats dans des endroits inaccessibles, les forêts primaires ont depuis longtemps disparu de la région.

Le bois mort offre l’habitat à de nombreux organismes et la matière première pour de nouvelles vies. Au Parc National, les arbres tombés sont laissés sur place pour respecter le cycle naturel.
Les forêts du Parc National recommencent à se développer librement grâce à l’abandon de l’exploitation du bois.

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La limite supérieure de la forêt

La limite supérieure de la forêt se situe à 2300 m d’altitude en Engadine.

Cette limite dépend en premier lieu du climat. Sur le versant nord des Alpes, exposé et riche en précipitations, elle se maintient entre 1600 m à 1800 m, alors que dans l’Engadine, une région plus protégée, elle grimpe à 2300 m. On rencontre une situation similaire en Valais.
La limite supérieure de la forêt n’est pas une ligne nette, la transition entre forêt et pelouses alpines est fluctuante. La limite des arbres englobe aussi les arbres solitaires situés plus haut.

Les arbres solitaires au-dessus de la limite supérieure de la forêt mènent une vie difficile.

Ce mélèze au fond du Val Trupchun est exposé au vent, à l’érosion, à la neige et aux avalanches. Là où la forêt recouvrait peut-être tout, il ne reste aujourd’hui qu’un arbre isolé. Les changements climatiques au même titre que l’influence humaine modifient la limite supérieure de la forêt.

Des pins couchés déformés croissent dans de nombreuses stations à la limite supérieure de la forêt.
La ceinture arbustive est constituée, en sus des pins de montagne, aussi d’aroles, de rhododendrons, d’airelles rouges et d’autres espèces arbustives. Grâce à leur taille réduite, ils offrent moins d’emprise au vent.

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